Prendre soin de nos amis à 4 pattes


Pas facile  d'attraper nos minous !

La difficulté est d'attraper le loulou à stériliser. Une cage trappe, du thon et de la patience sont les ingrédients indispensables à l'exercice. Au début, c'était assez simple, mais au fil du temps cela se complique, car les petits gloutons n'hésitent pas à rentrer dans la cage pour se régaler, les plus craintifs, quant à eux, se méfient et n'entrent pas !

La campagne de stérilisation

La campagne de stérilisation a débuté le 11 octobre 2022, elle se poursuivra tant qu'il restera des chats non stérilisés.

Cela réduit les naissances de pauvres chatons dont l'espérance de vie est très limitée, cela évite les grossesses à des petites minettes âgées d’à peine 6 mois et réduira les bagarres entre les gros matous qui se blessent cruellement.

Les bénévoles capturent les chats errants à l’aide de cage trappes posées à des endroits stratégiques dans la commune. Nous mettons un appât indispensable au bout de la cage : du thon naturel en boite. Le minou entre dans la cage et se rapproche de la nourriture. Il appuie avec sa petite patte sur une pédale qui déclenche la fermeture de la porte. Il faut avoir de la patience et souvent ce sont ceux déjà stérilisés qui ne résistent pas à l’appel du poisson et qui entrent dans le piège ! Alors zou ! il faut les faire fuir ! Visiblement le séjour en cage trappe ne les a pas traumatisés.

Grâce à un trombinoscope concocté par Katia, nous pouvons capturer les chats en évitant les animaux déjà stérilisés. Et nous demandons au vétérinaire de faire un pompon au bout de la queue pour différencier les chats : que de plus ressemblant qu’un chat noir avec un autre chat noir ?

Dès que le chat s’est fait piéger, nous déposons très rapidement une couverture sur la cage pour rassurer le chat, ça fonctionne très bien, le minou se calme tout de suite. Ensuite il faut porter la cage (souvent lourde s’il s’agit d’un gros matou) jusque dans nos voitures.

Nous avons transformé nos voitures en break pour pouvoir installer sans soucis notre grande cage. Nous l’emmenons ensuite à la clinique vétérinaire l’après-midi. Le chat est ensuite opéré le lendemain matin.

S’il s’agit d’un mâle, nous le récupérons le soir même, s’il s’agit d’une femelle, la clinique nous garde gracieusement l’animal une nuit au chaud. Nous libérons ensuite les animaux à l’endroit même où nous les avons capturés.

Nous lessivons les cages trappes après chaque capture et les désinfectons avec de l’eau de Javel. Nous nettoyons les couvertures après chaque libération. Toutes ces précautions pour éviter que des chats se transmettent des maladies.

A la soupe

Chaque jour une bénévole de l'association vient remplir les gamelles de croquettes et renouveler l'eau.

Merci à François qui nous a permis de nourrir nos petits Loulous dans son jardin avant que la commune nous autorise à installer de façon pérenne nos petits protégés sur un terrain communal.

Le nourrissage

Tous les jours, au minimum 35 minous arrivent à toute vitesse dès qu’ils nous entendent ! Il en sort de partout !

Ils savent qu’ils vont enfin pouvoir briser la nuque des croquettes. 😻

Les plus sociables viennent se frotter contre nos jambes et nous en profitons pour leur donner quelques caresses.

Au début, nous avons utilisé des distributeurs de croquettes, mais les gros matous se servaient en premier, au détriment des femelles et des chatons. Alors, sur les conseils avisés d'une association, nous versons maintenant les croquettes dans des dessous de pots : c’est la solution la plus efficace. Avec ce système, la répartition entre les loulous est plus équitable.

Même si certains font leur loi, comme Charlie, le gentil rouquin cendré, qui ne peut s’empêcher de donner quelques coups de pattes à droite et à gauche pour être le seul à manger dans son plat, globalement ça se passe bien. D’ailleurs très peu de chats ont les oreilles abimées, c’est un signe que tous ces minous cohabitent en bonne intelligence.

Les bénévoles restent au moins une heure sur place pour s'assurer que les plus timides finissent par manger. Cela nous permet également de vérifier que tous les minous se portent bien et de prendre des photos pour continuer notre trombinoscope et le recensement.

Nous tenons un planning de nourrissage chaque semaine en fonction des disponibilités des unes et des autres. Il faut également contrôler le stock pour avoir au minimum sous la main 3 kilos de croquettes qui correspondent à la ration d'un jour.

Nous apportons de l’eau et remplissons les gamelles, car les chats doivent avoir de l’eau à volonté, la nourriture sèche donne soif aux minous. Pour que leurs reins fonctionnent bien, il est impératif qu’ils s’hydratent suffisamment.